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Wellnessproducts > Luminothérapie

Travail posté - peut-on transformer la nuit en jour ?

Presque personne aujourd'hui ne vit en harmonie complète avec le cycle naturel de la lumière du jour. Dans le monde du travail actuel il est pratiquement impensable de pouvoir se lever exactement au moment du lever du soleil et d'aller dormir quand le soleil se couche. Au contraire, la société du 24h/24 et 7j/7 a de nombreuses autres exigences, qui ne restent pas sans conséquences pour notre organisme.
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Flexibilité du travail

Même si une personne ne doit pas aujourd'hui travailler 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, de nombreux travailleurs sont contraints à disposer d'une énorme flexibilité quant aux heures de travail de jour et de nuit. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés dans le monde du travail et la société actuels ont toutefois des effets négatifs sur l'organisme.

Des services non stop

La société du 24h/24 et 7j/7 répond à la nécessité de maintenir certaines fonctions ou services ouverts de jour comme de nuit, d'employer du personnel hospitalier et de nettoyage également la nuit et de continuer non-stop certains processus de production. Cela contredit pourtant totalement le rythme circadien sommeil/veille de l'individu.

Qui est le plus touché ?

Les élèves et les étudiants n'échappent pas non plus aux rythmes allant contre la nature de leurs corps et doivent, en hiver par exemple, se lever quand il fait encore sombre et ne sortent souvent de l'école ou de l'université que quand il fait déjà à nouveau nuit. Les plus lourdes répercussions du manque d'harmonie avec l'horloge interne de l'organisme concernent les travailleurs postés. Les troubles du sommeil, l'hypertension, la dépression et les maladies cardiovasculaires ne sont que quelques exemples des troubles dont souffrent les travailleurs en équipe.

Effets sur le corps

Comme le montrent des études du rythme sommeil/veille, pratiquement chaque cellule de notre corps est affectée par ses exigences extérieures. Il est ainsi intéressant de mettre en évidence l'interaction exacte de la lumière du jour et des fonctions de l'organisme. En effet, nous n'avons pas une seule et unique « horloge interne » dans notre corps. En plus de cette « horloge principale » se trouvant au niveau du noyau suprachiasmatique (NSC) de notre cerveau, il existe de nombreuses autres horloges à la périphérie de notre corps. Et pour être en bonne santé physiquement et mentalement, toutes ces montres doivent tourner à l'unisson.

Le travail posté est pour l'organisme comme un décalage horaire permanent

Comme pour le décalage horaire, le travail posté prend l'organisme par surprise à travers une soudaine désynchronisation temporelle. L'horloge interne n'est plus en accord avec le rythme externe jour/nuit. En cas de décalage horaire, les effets disparaissent après quelques jours servant à s'habituer au nouveau rythme. Pour le travail posté, il s'agit toutefois d'un décalage continu. Les travailleurs postés doivent perpétuellement subordonner leur rythme au travail en équipe du matin, de l'après-midi ou de nuit. Les quelques jours de repos dans la semaine, qui suivent ensuite un rythme de vie « normal », ne suffisent pas à compenser le décalage horaire. En outre, un rythme de sommeil/veille régulier est pratiquement impossible.

Des conséquences assurées

Étant donné que les scientifiques ont découvert que le rythme circadien de l'individu devrait absolument être en harmonie avec l'environnement afin d'éviter des problèmes de santé, la question du travail posté a de plus en plus attiré l'attention. Une si grave atteinte au rythme de sommeil/veille nécessaire n'est bien sûr pas sans conséquences. Lors d'une désynchronisation chronique, les signes relatifs aux troubles de sommeil, à la perte d'appétit, aux sautes d'humeur et à la baisse des performances se multiplient.

Ces conséquences peuvent être graves

En outre, les travailleurs postés sont souvent dépendants aux médicaments, car ils prennent des stimulants pour travailler la nuit et des calmants ou des somnifères pour pouvoir dormir durant la journée. Sur la base des résultats de recherches, on estime également que les troubles chroniques du rythme circadien chez les personnes concernées peuvent même conduire à de très graves conséquences pour la santé telles que le cancer, le diabète, le syndrome métabolique ou la dépression.

Mortalité accrue

Une étude sur des souris a révélé que les conséquences d'une désynchronisation chronique peuvent être fatales. Alec J. Davidson et ses collègues ont exposé plusieurs souris à un décalage horaire chronique lors d'une série d'expériences. Le résultat a montré qu'un décalage horaire chronique s'accompagnait d'une mortalité accrue. L'effet était particulièrement prononcé chez les souris plus âgées, pour lesquelles un décalage du rythme vers l'avant était plus dangereux qu'un décalage en arrière. Serait-il donc grand temps pour les personnes concernées d'adapter les exigences de l'environnement à leur horloge interne, au lieu d'adapter leur organisme aux rythmes de veille/sommeil non naturels, auxquels ils doivent se soumettre ?

Du côté de l'employeur

Quelles seraient alors les solutions pouvant être utiles tant aux travailleurs qu'aux employeurs ? Enfin, il est également dans l'intérêt de l'employeur, d'éviter l'augmentation du risque d'accidents dus à la perturbation du rythme circadien des employés.

Pour y remédier, davantage de connaissances sur l'effet de la lumière sur le corps s'avèrent nécessaires

La recherche précise sur l'interaction de l'horloge interne endogène et des indicateurs temporels externes revêt une grande importance, afin de pouvoir trouver des solutions. Aussi, il est dans tous les cas nécessaire de tenir compte du cadre complet : l'éclairage sur le lieu de travail joue également un rôle, surtout pendant la nuit. La lumière trop vive favorise la vivacité d'esprit et la performance, mais affecte cependant la phase sommeil ultérieure.

Le rôle de la mélatonine

Après avoir établi que la lumière peut ralentir la production de la mélatonine ou « hormone du sommeil », la recherche souhaite également déterminer quelles sont les conséquences profondes lorsque les travailleurs sont exposés à une lumière vive toute la nuit. Si la mélatonine devait également avoir d'autres caractéristiques importantes, par exemple, celle de lier des radicaux libres et de jouer un rôle important pour le système immunitaire, il serait possible également d'expliquer certaines maladies.

Des questions restent en suspens

La recherche d'un cadre complet des effets de la lumière sur l'organisme met la recherche scientifique face à des questions encore très passionnantes. Comment le corps absorbe-t-il la lumière du jour ? Ceci n'a-t-il lieu qu'à travers les yeux ou par d'autres moyens ? Où se situent exactement les récepteurs sensibles à la lumière ou les capteurs du corps ? Et lesquels parmi ceux-ci ont un bon rapport avec notre horloge interne ?

À la recherche de solutions pour les travaileurs

Une réponse à toutes ces questions nous permettrait de nous rapprocher d'une solution pour les travailleurs postés. Par exemple, le fait de savoir que le spectre de couleurs de la lumière joue un rôle important est relativement récent. La réponse du corps à l'influence de la lumière est déterminée non seulement par l'intensité de la lumière, la durée d'exposition et par le moment d'exposition respectif au cours de la journée, mais aussi par la composition spectrale de la lumière qui entre en contact avec l'œil.

Que savons-nous déjà à propos des effets de la lumière ?

Pratiquement chaque forme de vie sur la terre agit de manière synchronisée avec le soleil. Cela s'applique également à toutes les cellules humaines. Étant donné que la rotation de la terre autour du soleil crée les moments de la journée, elle impose un rythme. Dans le corps humain, l'horloge interne suit ce rythme approximatif de 24 heures, et ce indépendamment des signaux externes, comme des études ont pu le démontrer. On peut ainsi supposer que notre horloge interne se trouve à l'intérieur du corps, dans notre système endogène. Elle régule les hormones, les neurotransmetteurs et plusieurs autres mécanismes selon le cycle de la journée.

L'influence des signaux externes est malgré tout encore très forte.

Avec le lever du soleil, les composants photosensibles de l'organisme entraînent des centaines de réactions qui étaient auparavant, au cours de la nuit, au repos. Le nombre de monoamines (d'importants neurotransmetteurs du système nerveux central), par exemple, augmentent. Contemporainement, les hormones sont synchronisées : les « hormones nocturnes » sont mises sur pause et les « hormones du jour » sont activées. Pendant la nuit ou lorsqu'il fait sombre, la production de l'hormone du sommeil, la mélatonine, est stimulée.
Comment utiliser les connaissances actuelles ?

Pour un employé qui travaille et vit contre son cycle naturel de 24 heures, il est difficile après plusieurs années de corriger la contrainte de ce faux rythme. Pour le corps, un travail contre sa propre horloge interne reste immuable, en particulier lors du travail de nuit. La personne concernée est obligée de changer complètement son rythme, tandis qu'autour d'elle, le cycle jour/nuit reste inchangé. Avec une lumière artificielle d'une certaine intensité, couleur et durée d'exposition, vous pouvez influencer manifestement un autre rythme jour-nuit. Ceci peut également être un avantage. Ainsi, les travailleurs de nuit peuvent par exemple avoir un sommeil réparateur durant la journée, en deux phases et dans un endroit sombre et peuvent se réveiller le soir, par le biais de la luminothérapie, pour être suffisamment réveillés pour le travail de nuit.

La chronothérapie

La chronothérapie offre encore d'autres mesures, notamment la restriction du sommeil, l'administration de vitamine B12 ou de mélatonine. Ce serait bien si, dans la mesure du possible, le rythme circadien pouvait être en harmonie avec la nature environnante et pouvait s'y inspirer. En outre, le rythme idéal pour un travailleur posté serait une équipe de matin, de soir et de nuit et non l'inverse. Pour éviter les accès de fatigue, il devrait y avoir la possibilité de prendre des pauses, qui sont un bienfait pour la concentration et la performance. En outre, un système de rotation rapide du travail en équipe, au cours duquel les travailleurs ne restent que quelques jours dans la même équipe, serait bénéfique.

Plus difficile pour les uns que les autres

Il faut également noter que pour les personnes matinales, qui habituellement se lèvent tôt le matin, un changement d'équipe sera difficile à surmonter. Pour les couche-tard ou les lève-tard, cela est plus facile. En plus de la lumière, il existe aussi d'autres indicateurs temporels, qui très probablement influencent l'horloge interne. En font partie les repas et les activités sociales.

Mettre en place des rituels

Des temps de sommeil réguliers, certains rituels pour s'endormir et surtout, un environnement de sommeil calme et sombre sans réveil avec chiffres lumineux sont également très importants. Le travailleur qui rentre à la maison après une équipe de nuit et qui aimerait dormir quelques heures, peut porter des lunettes teintées oranges, qui filtrent la lumière bleue, pour atténuer l'effet de réveil de la lumière du jour. Les travailleurs de nuit devraient pendant leurs jours de repos s'en tenir si possible à des temps de sommeil fixes, sans attendre le soir pour aller dormir. Dans le cas contraire, ils auraient bien du mal à s'adapter à nouveau aux nuits de travail.

Boissons et repas

Il faut également éviter de prendre de la caféine au moins quatre heures avant d'aller dormir. En ce qui concerne les repas, il faudra dans tous les cas éviter les aliments trop gras, difficiles à digérer, non seulement avant d'aller dormir, mais aussi avant d'aller travailler la nuit. Une alimentation riche en protéines et en hydrates de carbone est généralement recommandée. Après un travail de nuit, vous pouvez tranquillement prendre un léger petit-déjeuner avant d'aller dormir. Parmi les rituels de sommeil comptent les exercices de relaxation, la lecture, une musique douce ou même une tisane et du lait tiède, à boire lentement.

Adapter ses activités et son entourage

Le mieux est d'adapter les activités sociales au rythme de veille et de sommeil. Les personnes vivant sous le même toit que le travailleur de nuit devraient ne pas le déranger quand il dort pour lui permettre de profiter d'un sommeil réparateur. Les contacts sociaux et la participation à la vie quotidienne sont également importants. Les travailleurs en équipes partageront leur repos de préférence en deux phases dans le cas d'un travail de nuit : environ 4 heures le matin et 2 - 3 heures le soir. La prise de somnifères ayant une demi-vie courte à moyenne peut également être envisagée.

Autres ressources utiles favorisant le rythme naturel

La luminothérapie est un moyen naturel, exempt de médicaments. On utilise déjà depuis de nombreuses années une lumière semblable à la lumière du jour, en cas de troubles du sommeil ou de dépression hivernale. Les produits et les méthodes se sont toutefois améliorés au fil des ans, procurant ainsi non seulement des possibilités d'application particulièrement confortables, mais aussi très variées. La luminothérapie classique a lieu en administrant une dose de lumière sur les yeux. Les utilisateurs sont à cet effet assis à une certaine distance par rapport à la lampe de luminothérapie. Plus l'intensité de la lumière est forte, plus le temps d'application sera court ou plus la distance entre la lampe de luminothérapie et le visage sera élevée.

Appareil Valkee

Une autre possibilité d'application est la luminothérapie à travers l'oreille. Des chercheurs de l'Université d'Oulu ont découvert et étudié en 2008, le fait que l'information lumineuse peut également très bien être transmise au cerveau à travers le conduit auditif. Cela a conduit au développement d'un appareil pratique, le Valkee, fournissant une luminothérapie complètement mobile et dont vous pourrez profiter par exemple en préparant votre petit déjeuner ou en vous rendant au travail. L'appareil consomme beaucoup moins d'énergie que les lampes de luminothérapie classiques et ne causera aucune irritation oculaire. Le Valkee convient également pour le traitement des troubles du sommeil dus au travail posté.

Associer plusieurs facteurs pour de meilleurs résultats

La complexité de notre corps nous rappelle cependant clairement qu'une action conjuguée de plusieurs facteurs est souvent nécessaire afin d'obtenir une solution efficace pouvant convenir à tout le monde. De la même manière, dans le cas du travail posté, il ne faudra pas non plus s'en remettre à une seule et unique mesure. Outre les moyens mentionnés, un mode de vie sain est absolument conseillé, protégeant autant que possible l'organisme d'un excès de stimulants ou de médicaments. L'exercice régulier, le sport et les sorties en plein air sont également essentiels, car d'autres composantes de la lumière du soleil (tels les rayonnements UV par exemple), en doses appropriées, sont importantes pour le corps.

Un défi de la nature

Ce sont ici les premières approches utiles aux travailleurs en équipe, en attendant que la science n'en découvre davantage sur le corps et l'interaction avec les influences de l'environnement. Nous ne pouvons en effet aller contre nature. Cela pourrait être considéré par les scientifiques comme un défi de la nature, mais il est évident qu'avec l'introduction du travail posté, c'est en réalité l'homme qui a défié la nature. Au moins, dans l'état actuel des choses, le message de notre corps semble être clair : non, vous ne pouvez pas transformer la nuit en jour, comme si de rien n'était.
17.09. de Thomas Toernell
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