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La chronothérapie : en harmonie avec l'horloge interne

L'homme est certes en constante évolution, mais il est toutefois encore très fortement lié à sa forme originale et aux forces de la nature. La quasi-totalité des fonctions de notre corps sont contrôlées sur la base d'un rythme de 24 heures, où la lumière joue un rôle majeur et la chronothérapie utilise cette fascinante connaissance de l'horloge interne de l'individu.
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Qu'est-ce que la chronothérapie ?

La chronothérapie est issue de la chronobiologie. Elle implique la connaissance des cycles naturels, auquel le corps humain ne fait pas exception. Un rythme de vie quotidienne devenant irrégulier entraîne de nombreuses conséquences négatives qui sont déjà bien connues de la recherche. La chronothérapie s'appuie à cet effet sur des traitements visant à s'adapter le plus possible à l'horloge interne de chaque individu. Au cours de la thérapie, par exemple, le calcul de l'heure appropriée à une médication ou à un traitement est destiné à améliorer leur efficacité et leur tolérabilité.

Qu'est-ce que la chronobiologie ?

La chronobiologie porte sur le déroulement rythmique des mécanismes biologiques. Le modèle rythmique se situe dans de nombreuses fonctions vitales de l'individu : il existe le rythme de la fréquence cardiaque ou du pouls, le rythme de sommeil/veille et même le rythme mensuel approximatif du cycle menstruel chez la femme. Le rythme circadien, quant à lui, s'avère particulièrement important. « Circadien » signifie ici que la longueur de la période correspond environ à une journée (du latin circa dies). D'autres rythmes étant en harmonie avec l'environnement naturel sont par exemple le rythme circatidal (environ six heures) ou le rythme circalunaire (environ 28 jours).

Préservation du rythme circadien

Il est intéressant de noter que le corps préserve le rythme circadien, surtout pour le rythme de sommeil/veille et la température corporelle, si aucun signal utile n'arrive de l'environnement extérieur. Cela prouve que le rythme circadien vient directement de l'organisme même. Des études, où les sujets d'expérience sont restés pendant des jours dans une pièce insonorisée, sans fenêtre et ont continué à garder leur rythme, le démontre également.

Les cellules ganglionnaires photosensibles

Et comme chacun sait, les personnes aveugles peuvent également maintenir leur rythme circadien. Toutefois, la condition préalable est que leurs cellules ganglionnaires rétiniennes sensibles à la lumière soient intactes. Celles-ci sont des photorécepteurs qui n'ont été découverts que relativement récemment. Jusqu'à présent, on ne connaissait que les cônes et les bâtonnets des yeux qui sont en mesure de traiter les impulsions lumineuses. À cela s'ajoutent désormais également ces cellules ganglionnaires photosensibles, qui répondent aux impulsions lumineuses et sont connectées au centre de commande de l'horloge interne au niveau du cerveau. Ces cellules ganglionnaires sont appelées ipRGC (ou cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles).

Des récepteurs photosensibles

Il a été déterminé que ces récepteurs photosensibles, qui sont connectés avec le NSC (noyau suprachiasmatique) - de l'horloge interne - et avec d'autres régions du cerveau, réagissent surtout à la lumière dans la zone bleue. Si ces ipRGC ne sont plus intactes ou périssent, comme chez les patients atteints de glaucome, les personnes concernées souffrent d'un décalage du rythme des phases de veille-sommeil, de fatigue diurne et de baisse des performances.

Facteurs internes et externes

Ainsi, il existe des facteurs internes et externes qui donnent le rythme. Il s'agit d'une part de l'horloge interne de l'organisme et d'autre part des facteurs environnementaux. Un important indicateur temporel est la lumière, dont l'intensité doit est supérieure à 2 000 - 2 500 lux pour être efficace sur le plan biologique.

Il existe bien plus qu'une seule horloge interne

Toutes les connexions dans notre organisme sont cependant plus complexes qu'elles ne semblent à première vue. Si vous pensez avoir suffisamment d'informations à ce sujet, détrompez-vous, car l'organisme vous fera vite constater qu'il n'en est rien. À vrai dire, il faut considérer les réactions qui se déroulent au niveau de la peau lors d'impulsions lumineuses. Certains types de cellules nerveuses de la peau peuvent également assurer la transmission d'impulsions lumineuses. Par exemple, l'effet des rayons UV-B de la lumière du soleil sur la peau est une condition sine qua non pour la production de la vitamine D dans le corps.

Interactions des horloges internes

Il est également important de reconnaître qu'il existe plusieurs horloges internes. L' « horloge principale » est l'horloge interne située dans le NSC, qui coordonne les opérations temporelles avec les autres horloges internes se trouvant dans les organes et les cellules. On peut imaginer le NSC comme un nœud de cellules nerveuses, se trouvant dans le cerveau à quelques centimètres derrière la racine du nez. Une bonne interaction de l'horloge principale avec les autres horloges internes est déterminante pour la santé. Enfin, l'absorption des substances nutritives, la digestion, la production d'énergie et aussi la désintoxication du corps dépendent fortement de ces rythmes.

L'importance de la lumière

Il a déjà été reconnu il y a plusieurs décennies que l'heure de la journée influe sur la prise de certains médicaments. Ceci a notamment permis de réduire des effets secondaires potentiels. Un autre traitement faisant usage de la chronothérapie est la luminothérapie. Celle-ci s'est avérée particulièrement efficace pour les patients affectés de troubles affectifs saisonniers. Les conséquences du manque de lumière lors de la saison sombre pouvant conduire au blues hivernal (troubles affectifs saisonniers - TAS ou SAD) sont bien connues et documentées.

Le trouble affectif saisonnier

Cette dépression hivernale peut se manifester par le biais de sautes d'humeur, d'augmentation de l'appétit, de problèmes de concentration et de manque de dynamisme. Il est possible de combattre efficacement ces troubles en compensant le manque de lumière lors des journées les plus courtes de l'année, notamment avec davantage de sorties en plein air et à la lumière du jour ou à l'aide de lampes de luminothérapie, qui atteignent une intensité maximum de 10 000 lux. La durée d'exposition est à cet effet également très importante. En exposant l'œil environ 20-30 minutes par jour à la lumière vive, les premiers succès thérapeutiques peuvent apparaître déjà dans les 4-5 jours qui suivent.

La luminothérapie

La luminothérapie est désormais appliquée avec succès également pour les troubles du sommeil, car la lumière est un indicateur temporel décisif. L'utilisation de la lumière avec une intensité supérieure à 2 500 lux et d'une couleur blanche, ressemblant fortement à la lumière du jour, a également dans ce cas déjà fait ses preuves. La chronothérapie s'efforce cependant également d'obtenir des améliorations du rythme journalier - aussi bien pour le traitement des patients atteints de cancer, que pour les personnes en maison de retraite, où les lampes de luminothérapie et les douches lumineuses ont contribué à ralentir l'inversion du rythme sommeil/veille.
La couleur de la lumière a elle aussi des répercussions sur l'organisme

Certains domaines de la chronobiologie doivent encore être étudiés plus en profondeur, pour en savoir davantage sur l'interaction entre le moment de la journée et la fonction des organes et pour permettre l'application d'une chronothérapie ciblée. Ainsi, on sait par exemple que l'alcool est beaucoup plus nuisible pour le corps le matin qu'à une heure plus tardive. Mais les recherches sur le rythme journalier exact du foie, qui est si important pour la désintoxication de l'organisme, ne sont par exemple pas encore achevées et donneraient des indications utiles pour une meilleure médication.

L'effet du spectre lumineux

Ce qui a relativement bien été étudié et qui a fait ses preuves depuis longtemps est l'utilisation de la luminothérapie pour le syndrome des phases de sommeil anticipées ou le syndrome des phases de sommeil retardées. Des avancées de la recherche ont également eu lieu en ce qui concerne l'effet du spectre lumineux. Selon la couleur de la lumière, l'effet sur le corps varie. Certains récepteurs dans le cerveau répondent plus à la composante bleue de la lumière, d'autres plus à la composante rouge.

La lumière bleue

En général, on peut dire que même de petites quantités de lumière dans la zone bleue, telles que celles émises par les télévisions, les écrans d'ordinateur ou les écrans de Smartphones et les tablettes, peuvent causer des troubles du sommeil, lorsque ces appareils sont utilisés dans les heures précédant le sommeil. La lumière bleue à ondes courtes vous tient en effet éveillé. La lumière rouge est en revanche une lumière à ondes longues, qui avec ces tons jaunes fait partie des couleurs qui calment et détendent.

Pollution lumineuse

Le soir, une certaine pollution lumineuse peut déjà confondre le rythme de l'organisme. Les troubles du sommeil sont un signe évident qu'il y a un problème avec l'horloge interne. C'est pourquoi il est également recommandé aux personnes ayant du mal à s'endormir de ne plus se mettre devant l'ordinateur ou la télé dans les heures précédant le repos nocturne, afin que leur lumière ayant une composante bleue importante n'altère pas l'horloge interne.

Impact sur l'horloge interne

Si ces influences externes ou des impulsions lumineuses ayant une intensité correspondante se produisent, elles peuvent être en effet bien plus fortes que l'horloge interne endogène et en prendre le contrôle. C'est exactement ce qui se passe lors du décalage horaire ou du travail posté. L'horloge interne ne peut que s'adapter aux facteurs extérieurs, ou dans le cas du travail en équipe, inverser le cycle de sommeil/veille.

Notre propre rythme

Chacun d'entre nous dispose certes d'un rythme de sommeil et de veille individuel ainsi que de ses propres horloges internes, mais celles-ci réagissent toutefois aux influences extérieures - en particulier la lumière du soleil - non sans dommages.

Le cycle de sommeil/veille est l'un des biorythmes qui associent également l'augmentation des activités des différents organes à certains moments de la journée. Apprendre à mieux connaître son propre biorythme et à mieux comprendre les signaux de son corps peut être tout à fait instructif !

Que se passe-t-il lorsqu'on ignore l'horloge interne ?

On pourrait dire que l'horloge interne tourne effectivement de manière légèrement différente pour chaque individu, mais il existe un certain nombre de similitudes. L'horloge biologique peut être réglée au niveau du NSC dans le cerveau. Ce genre de nœud comprend environ 20 000 neurones qui contrôlent le rythme circadien, avec une longueur approximative de 24 heures. Un facteur important est à cet effet la lumière qui nous entoure. L'obscurité est nécessaire par exemple pour la production de l'hormone de sommeil, la mélatonine. La lumière du jour est toutefois à l'origine d'autres processus dans l'organisme.

Différence entre lumière naturelle et artificielle

La lumière est ainsi souvent perçue comme naturelle sans vraiment faire la différence entre la lumière du soleil et un puissant éclairage sur le lieu de travail. Il s'agit bien ici de la qualité et de l'intensité de la lumière nécessaire pour estimer l'effet correspondant sur notre organisme.

Quiconque a un jour fait attention au temps que nous passons réellement sous la lumière naturelle, sera peut-être surpris du faible pourcentage du résultat. La formation, le travail, les déplacements, les courses, mais aussi les maladies nous obligent souvent à passer de nombreuses heures dans des endroits fermés où l'éclairage moyen des pièces ne correspond souvent qu'à un millième de la lumière naturelle du soleil lors d'une journée d'été.

La quantité de lumière joue grandement

En outre, le travail posté, les vols à travers plusieurs fuseaux horaires et les saisons influent sur la quantité de lumière que notre corps devrait recevoir au moment approprié. Ainsi, nos hormones, nos neurotransmetteurs, les facteurs de croissance et facteurs inflammatoires, ainsi que de nombreux autres mécanismes sont tributaires de la lumière du soleil.

Les facteurs externes peuvent aisément être utilisés

Quand il s'agit de luminothérapie utilisant la lumière artificielle, il ne faut pas oublier que cette lumière n'est pas la même que la lumière artificielle traditionnelle. Il existe de grandes différences entre l'intensité lumineuse de l'éclairage traditionnel d'une habitation (entre 50 et 100 lux) et une lampe de luminothérapie puissante, qui est conçue exactement à cet effet et dispose d'un rayonnement minimum de 2 500 lux, ou dans le meilleur cas de 10 000 Lux à une distance appropriée. Juste pour faire une comparaison : l'intensité lumineuse lors d'une journée d'été en plein air atteint entre 50 000 et 100 000 lux. Les lampes de luminothérapie se distinguent à travers des facteurs tels que l'intensité, le spectre de couleurs et la durée ou la distance entre la lampe et les yeux et peuvent par conséquent être choisies en fonction des besoins individuels.

L'avantage de la luminothérapie

Un grand avantage de la luminothérapie est qu'elle se concentre sur les effets naturels de la lumière et s'appuie ses ressources. Aucun médicament ayant des effets secondaires n'est utilisé, mais on emploie un procédé dans lequel l'information lumineuse - comme ceci est la cas dans la nature - est transmise à travers des yeux ou par le conduit auditif vers des récepteurs photosensibles du cerveau.

Appareil Valkee

Outre les lampes de luminothérapie classiques, qui peuvent être posées sur une table ou fixées au mur, il existe également l'appareil de luminothérapie innovant Valkee d'origine finlandaise. Ce petit appareil ne transmet pas l'information lumineuse au cerveau par les yeux, mais par le conduit auditif. Il dispose à cet effet de deux bouchons avec des diodes électroluminescentes, qui sont insérés dans les oreilles comme des écouteurs. L'intensité lumineuse pour chaque bouchon d'oreille est de 10 000 lux et la lumière émise est une lumière à spectre complet qui équivaut à plus de 90% de la lumière du soleil. Selon les besoins, il existe d'innombrables possibilités d'employer la luminothérapie au quotidien : à la maison sur la table du petit déjeuner, sur votre bureau ou en vous rendant au travail.

Un meilleur éclairage

Les connaissances de la chronobiologie donnent également la possibilité d'utiliser le savoir relatif aux processus biologiques dans l'organisme pour un éclairage nettement plus approprié des espaces intérieurs. Certaines lampes de luminothérapie équipées de variateur peuvent également être utilisées pour un éclairage domestique et remplissent ainsi une double fonction.

Un domaine en évolution permanente

Le domaine de la chronobiologie est en constante évolution. De nombreuses corrélations fascinantes de la nature doivent encore être étudiées. Néanmoins, la chronothérapie permet déjà d'utiliser ces connaissances initiales et de les appliquer avec succès. Il existe beaucoup de possibilités de collaboration avec l'industrie pharmaceutique, les fabricants de dispositifs de luminothérapie ainsi qu'avec des architectes. Plus on en saura sur les processus internes de l'organisme, plus il sera facile d'adapter les facteurs externes pour le bien-être de l'individu.

Prévenir des maladies

La chronothérapie ne se limite plus en effet au seul choix du moment adapté à l'administration de médicaments et au traitement de certaines maladies, elle s'occupe désormais également des mesures préventives quant à l'apparition des maladies. Pour cela, lors la luminothérapie contre le TAS, il faudra par exemple veiller à optimiser l'éclairage intérieur ou modifier l'architecture, en tenant compte des rythmes de notre organisme.

17.09. de Thomas Toernell
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