Douleurs dorsales, lombosciatiques, douleurs discogéniques après opération des disques intervertébraux

Les cinquantenaires et sexagénaires sont les plus touchés

Le groupe d’âge de 50-70 ans est particulièrement concerné par les douleurs dorsales. Le message positif y est que la plus grande partie des douleurs diminuent après deux semaines au maximum ou que les douleurs disparaissent même complètement. Dans le cas de douleurs aiguës ou fortes ainsi que dans le cas de douleurs qui ne diminuent pas, il est en tout cas conseillé de consulter le médecin.

Troubles souvent liés au travail

La fréquence des douleurs dans la zone dorsale semble surprenante, car entretemps de nombreuses mesures de prévention sont connues. C’est une réalité qu’il y a plus de personnes travaillant en position assise qui souffrent de douleurs dorsales que parmi les travailleurs de force. Un chauffeur de taxi, un chauffeur routier, un employé de bureau ou une caissière ne peuvent pas changer grand-chose à cette situation. Il est d’autant plus important que le comportement durant le temps libre soit bénéfique pour le dos et qu’on trouve des alternatives à la position assise devant la télévision ou l’ordinateur.

Cause fréquente

La cause la plus fréquente pour les douleurs dorsales est à trouver dans les articulations de la colonne vertébrale. Si ces dernières sont surchargées en raison de trop peu d’exercices physiques ou d’une mauvaise posture, cela mène très vite à des douleurs. En cas de douleurs dorsales chroniques, qui sont en général non spécifiques, les douleurs ne peuvent en général pas être expliquées clairement, car le dos est approvisionné par un nombre particulièrement grand de nerfs.

Douleurs ressenties

Les douleurs peuvent même durer plus de trois mois. Dans beaucoup de cas de raideur matinale et de tensions, les douleurs sont souvent bagatellisées par les concernés eux-mêmes. S’il s’agit d’une douleur dorsale non spécifique, différents tableaux cliniques comme des fractures de vertèbres, des hernies discales ou des inflammations peuvent être constatés.

Autres causes

De plus, différentes maladies qui ne partent pas de la colonne vertébrale sont la cause de douleurs dorsales, comme par exemple une pleurésie ou un ulcère duodénal. Des blessures dues à des accidents, des tumeurs, des perturbations du métabolisme, des empoisonnements, des inflammations, mais aussi du surpoids et des douleurs dorsales pendant la grossesse sont d’autres facteurs qui jouent un rôle.

Douleurs radiculaires

Une subdivision des douleurs dorsales distingue entre les douleurs dorsales radiculaires, où par exemple une racine nerveuse est irritée par une hernie discale, et les douleurs dorsales pseudoradiculaires, dues à des modifications dans les articulations de la colonne vertébrale. Ces douleurs peuvent ressembler aux douleurs de racines nerveuses, car eux aussi rayonnent jusque dans les jambes - mais pas jusqu’aux pieds - et ils ne peuvent être attribués à aucune racine nerveuse.

Douleurs pseudoradiculaires

Font partie des douleurs dorsales pseudoradiculaires des maladies comme le syndrome des facettes et des blocages de la colonne lombaire ainsi que des tensions musculaires. Pour les douleurs dorsales partant de la colonne vertébrale il existe aussi la subdivision dans les trois domaines correspondant aux vertèbres du cou, des vertèbres de la cage thoracique et des vertèbres lombaires (voir là-bas)

Le lumbago

Une forme bien connue de douleur dorsale est le lumbago. Il s’agit d’une douleur subite, en général aigüe, imposant une posture forcée et une restriction importante dans les mouvements. La cause est une irritation de nerfs qui approvisionnent la colonne vertébrale. En cas de non-traitement il existe le danger que la douleur aigüe se transforme en une douleur chronique.

Douleurs lombaires

Des douleurs lombaires se manifestent lorsque l'articulation sacro-iliaque dans la zone du sacrum et de l’os du bassin est concernée. Il s’agit d’une perturbation de fonctionnement accompagnée de douleurs dans cette zone de transition. Les concernés se plaignent en général de douleurs lorsqu’ils combinent une courbure du tronc avec un mouvement de rotation. Ou bien des douleurs se manifestent dans la zone de l’ilion avec un rayonnement non spécifique dans les jambes, les fesses, les cuisses, les mollets et même les talons.

Lombosciatique

En cas de douleurs lombaires qui rayonnent dans les jambes on parle de lombosciatique. Celle-ci peut avoir différentes causes, la plus répandue étant une hernie discale dans la colonne lombaire. Le tissu discal sortant y est irrité par une racine nerveuse et cela mène à des douleurs qui se propagent le long de ces fibres nerveuses. En effet, les nerfs inférieurs de la moelle épinière de la colonne lombaire s’unissent dans le nerf sciatique, le plus gros nerf du corps humain. De cette manière les douleurs peuvent rayonner jusque dans le pied.

Ne pas se crisper pour éviter la douleur

En cas de douleurs dorsales il est particulièrement important que les concernés n’entrent pas dans une sorte de spirale de la douleur. Il faut qu’ils évitent par une thérapie antidouleur correspondante de prendre une posture crispée, où les muscles sont tendus, ce qui mène à encore plus de douleurs.

Hernie discale

Si des douleurs devaient se manifester après une opération d’hernie discale, cela peut être particulièrement problématique. L’usure de disques intervertébraux n’est pas vraiment réversible. Cette opération sert avant tout à réduire la perturbation de fibres nerveuses due à une altération de la forme d’un disque intervertébral. Parfois l’instabilité des articulations vertébrales rend nécessaire une opération pour rendre la colonne vertébrale plus rigide. Tout cela n’est pas strictement nécessaire et exige une propre thérapie antidouleur après l’opération.

Réduire les douleurs

Dans la plupart des cas de douleurs dorsales le but est avant tout de réduire les douleurs et de rétablir la mobilité. Une position de repos et le ménagement ne sont pas favorables à la guérison et peuvent au contraire intensifier les problèmes. Des exercices physiques réguliers pour se rééquilibrer d’une activité unilatérale ou pour faire travailler les muscles et l’appareil locomoteur sont essentiels pour rétablir à nouveau l’équilibre musculaire et pour le conserver.

Traitement TENS

Pour le traitement des douleurs les appareils TENS ont fait leurs preuves, en particulier pour les douleurs dorsales et lombaires ainsi que dans le cas de la sciatalgie. La neurostimulation transcutanée électrique a été développée pour combattre les douleurs. Y sont fixées des électrodes sur la zone dorsale ou sur les jambes. L’appareil de thérapie des douleurs dorsales Medisana par exemple offre une méthode TENS/EMS (stimulation électrique des muscles) dans la zone des basses fréquences. A l’aide de ces électrodes des impulsions de courant faibles sont transmises par la peau. Cette thérapie stimule les muscles et les fibres nerveuses et stimule l’utilisation des systèmes endogènes de soulagement des douleurs.

TENS combat la douleur

La douleur chronique en particulier ne remplit plus le rôle de la douleur, qui est en fait une fonction de signal d’alarme. Au lieu de cela elle épuise le corps et la santé mentale du concerné. Cela a été reconnu depuis longtemps et on s’est mis à rechercher la cause. La science moderne offre plusieurs méthodes de soulagement de la douleur, entre autre par des médicaments, ou bien par des méthodes alternatives, sans effets secondaires, comme l’acupuncture ou la méthode TENS. La méthode scientifiquement reconnue du courant de stimulation, utilisée depuis 20 ans, interrompt la transmission de la douleur de manière que l’information « douleur » n’arrive plus au cerveau. De plus, est stimulée la libération d’endorphines, des analgésiques endogènes.

Traitement sur du long terme

En général, dans la plupart des cas plusieurs traitements sont nécessaires pour soulager la douleur, avec des résultats qui durent plus ou moins longtemps selon le degré et le type de la maladie. La durée et la fréquence de la thérapie peut être effectuée de manière individuelle ainsi que la sélection des impulsions et de la fréquence. Elle est discutée avec le médecin pour ce qui est des détails du cas précis.